En 1962, la Croix-Rouge de Belgique cherchait à améliorer ses moyens de communication pour les secours d'urgence. L'UBA offrit ses services pour mettre à la disposition de l'ouvre humanitaire à la fois la compétence de ses membres et leur matériel performant.
Le 3 mars 1962, S.A.R. le Prince Albert de Belgique, Président de la Croix-Rouge de Belgique, et René Vanmuysen (ON4VY), Président de l'UBA, signèrent la convention consacrant l'accord entre les deux organismes pour organiser le Réseau d'urgence.
La station nationale de l'UBA, ON4UB, était installée en permanence au siège central de la Croix-Rouge et pouvait, sous l'indicatif ON5XA, servir de station centrale pour des opérations de secours. Une station décamétrique était installée dans chacune des directions provinciales de la Croix-Rouge et communiquait avec la station centrale dans la bande amateur de 80 mètres. Ces stations étaient desservies par des radioamateurs volontaires, membres de l'UBA. En outre, les stations en question étaient en liaison avec les postes de secours avancés, grâce aux stations mobiles des radioamateurs UBA. Ces liaisons mobiles se faisaient en 80 m et en VHF.
La convention nécessitait l'approbation des autorités de tutelle, qui devaient accorder aux radioamateurs du Réseau d'urgence l'autorisation de transmettre des messages pour le compte de la Croix-Rouge.
Tandis que jusqu'en l'an 2001 les volontaires pour le réseau d'urgence recevaient, à la demande expresse de la Croix-Rouge de Belgique, une autorisation ministérielle spéciale pour participer au réseau d'urgence, cette formalité n'est plus requise depuis la dernière édition de l'Arrêté Ministériel concernant les radioamateurs (9/1/2001).
A l'époque, les radioamateurs n'étaient pas autorisés à utiliser une station mobile. Les volontaires du Réseau d'urgence furent les premiers radioamateurs Belges à pouvoir émettre en mobile. Un an plus tard, la preuve étant faite que les émissions mobiles des radioamateurs ne provoquaient pas de problèmes, les licences mobiles furent accordées à tous les radioamateurs qui en faisaient la demande, indépendamment de leur appartenance au Réseau d'urgence.
L'utilité du réseau d'urgence a été prouvée à maintes occasions, souvent dans des situations dramatiques.
Bien que la Croix-Rouge de Belgique dispose des équipements de télécommunications nécessaires, la coopération des volontaires de l'UBA a toujours été indispensable lorsque les moyens de communication étaient compromis par une catastrophe. Les compétences techniques et le savoir-faire des radioamateurs ont toujours été appréciés à cet égard.
Au début des années 2000, la coopération avec la Croix-Rouge flamande et la Croix-Rouge wallonne s'est diluée. Ce n'est qu'à Bruxelles qu'une coopération intense a été maintenue. Après tout, au sein des régions de la Croix-Rouge, d'importants investissements avaient été réalisés dans les ressources de télécommunication et le réseau d'urgence de la Croix-Rouge semblait superflu. Cependant, la coopération entre certaines sections de la Croix-Rouge a continué à exister, mais s'est diluée après un certain temps.
Afin de revitaliser le réseau d'urgence de l'UBA, il a été décidé en 2007 de renommer le réseau d'urgence "B-EARS" (Belgian Emergency Amateur Radio Service). Sous la direction de Jacques ON4AVJ, une structure interne entièrement nouvelle a été mise en place. Il a également cherché à conclure un nouvel accord avec la Croix-Rouge flamande. Cependant, cette tentative n'a pas abouti.
Il faut quelques années pour donner forme à B-EARS. Une structure entière émerge, intégrant les différentes régions. La structure B-EARS est toujours en évolution et développe régulièrement des activités sous forme d'exercices de toutes sortes. Si vous voulez en savoir plus sur B-EARS, n'hésitez pas à visiter la section B-EARS de ce site.