Par la loi du 10 juillet 1908, le gouvernement belge fut autorisé à établir et à exploiter la télégraphie et la téléphonie sans fil (Science et Savoir Faire 1920, page 52). Ce ne fut qu'en vertu d'une loi de 1920 que le simple citoyen put obtenir l'autorisation de posséder un poste d'écoute, moyennant une taxe de 10 francs par poste (SSF 1920, page 321).
En janvier 1926, le gouvernement accorda à des particuliers les premières autorisations d'émettre, bien entendu assorties d'une taxe qui variait en fonction de la puissance de l'émetteur. Les premiers indicatifs officiels donnés à cette époque aux radioamateurs commençaient par les lettres EB (Europe Belgique), suivies du chiffre 4 et de deux lettres.
Le 1er janvier 1929, à la suite d'une décision de la Conférence de Washington, les lettres EB sont remplacées par le préfixe ON et les premiers examens pour l'obtention d'une licence d'émission sont instaurés en 1934. 158 licences seront ainsi accordées. (Rapport RTT 1933-34, pp. 98-99; QSO 9/1938, ON4UF).
En 1930 ce fut ON4AU qui, comme tout premier au monde, obtenait le diplôme WAC (Worked all Continents) en phonie. En 1937 il était de nouveau le premier pour obtenir le diplôme WAZ (Worked all Zones).
En août l939 les licences sont supprimées, avec interdiction d'émettre, pour cause de menace de guerre. Le 10 mai 1940, les radioamateurs doivent remettre leurs émetteurs aux autorités.
Après la guerre les radioamateurs Belges ont mis beaucoup de temps avant de recevoir la permission d'émettre.
Les premières bonnes nouvelles arrivèrent en mai 1946, quand les licenciés d'avant guerre recevaient une licence temporaire valable jusqu'au 1 janvier 1947.
L'Arrêté ministériel du 22.07.1947 imposait à tous les radioamateurs et candidats radioamateurs, y inclus ceux qui détenaient une licence avant la guerre, et qui désiraient reprendre leurs activités de passer un examen auprès de la R.T.T.
Le 10 Août parut finalement l'Arrêté Ministériel au sujet de radioamateurs dans le Moniteur.