Il contient deux changements importants pour les radioamateurs :
Dans le segment de bande 50,0 - 50,5 MHz, les radioamateurs bénéficieront d'un statut primaire.
L'ensemble de la gamme de fréquences 430 - 440 MHz sera attribué aux communications à courte portée sur une base de non-interférence (NIB).

Que se passe-t-il ?
Le service d'amateur a actuellement un statut primaire entre 430 et 436 MHz. Entre 436 et 440 MHz, nous avons un statut secondaire.
Mais dans la situation actuelle, la bande 433,05 - 434,79 MHz est déjà pratiquement inutilisable pour le service d'amateur (avec le statut primaire). Cela est dû à l'utilisation massive d'équipements à courte portée pour les communications mobiles (PMR) et les applications ISM (industrielles, scientifiques et médicales). Cela crée déjà une situation indésirable.
Que nous réserve l'avenir ?
Avec la modification imminente du plan de fréquences, il y a de fortes chances que l'ensemble de la gamme de fréquences de 430 à 440 MHz devienne inutilisable pour les expériences radio en raison de ces applications non basées sur les interférences. En tant que radioamateurs, nous ne pouvons pas accepter cela.
En tant que service d'amateur, nous voulons être protégés des applications NIB dans l'ensemble de la section primaire. Cela s'applique en particulier aux bandes de signaux faibles/balise (432 - 433 MHz) et aux bandes de communication par satellite (435 - 436 MHz). Cela doit apparaître clairement dans le plan de fréquences.
Où trouver plus d'informations ?
L'ensemble de la consultation internet sur ce "paquet d'amendements 2023-1" est disponible sur ce site web.
Que faire maintenant ?
Naturellement, des objections seront également formulées par VERON auprès du ministère des Affaires économiques et du Climat.