Le Conseil d'administration (CA) de l'IARU a tenu sa réunion annuelle les 28 et 29 septembre 2019 à Lima, au Pérou, juste avant l'Assemblée générale triennale de la Région 2 de l'IARU.
Le CA est responsable de la politique et de la gestion de l'IARU et se compose de trois membres du membres international de l'IARU et de deux représentants de chacune des trois régions de l'IARU.
Ont participé à la réunion le président de l'IARU, Tim Ellam, VE6SH / G4HUA, le vice-président Ole Garpestad, LA2RR, le secrétaire David Sumner, K1ZZ, ainsi que les représentants de trois régions de l'IARU : Don Beattie, G3BJ, Hans Blondeel Timmerman, PB2T, Reinaldo Leandro, YV5AM, Ramón Santoyo, XE1KK, Wisnu Widjaja, YB0AZ et Ken Yamamoto, JA1CJP. George Gorsline, VE3YV, membre du Comité exécutif de la Région 2, était présent en tant qu'observateur.
Le CA a procédé à l'examen final des préparatifs de l'IARU pour la Conférence mondiale des radiocommunications (CMR-19) 2019 de l'Union internationale des télécommunications (UIT). À partir du 28 octobre, la CMR-19 se déroulera pendant quatre semaines à Sharm El-Sheikh, en Égypte. L'ordre du jour de la conférence est vaste, avec des sujets qui intéressent directement le service d'amateur, notamment l'amélioration de l'attribution aux amateurs dans la région 1 à 50 MHz, la protection des attributions existantes au service d'amateur et l'élaboration de l'ordre du jour de la prochaine CMR en 2023.
Depuis quatre ans, les bénévoles de l'IARU et ses organisations membres s'efforcent d'influencer les propositions des administrations nationales des télécommunications et des organisations régionales de télécommunications (ORT) sur la table à Sharm El-Sheikh. L'IARU a réussi à limiter un certain nombre de propositions nuisibles au service amateur, mais plusieurs défis restent à relever. Une petite équipe d'observateurs de l'IARU assistera à la CMR-19 et travaillera avec les amateurs et les amis pour obtenir les meilleurs résultats possibles avec les différentes délégations nationales.

Au-delà de la CMR-19, le CA cherche à exercer une plus grande influence sur les travaux des organismes de normalisation, notamment le Comité international spécial des perturbations radioélectriques (CISPR) et ses comités nationaux participants. Le niveau croissant de pollution du spectre radioélectrique causé par les émissions inutiles et indésirables des appareils électroniques, comme la transmission d'énergie sans fil pour recharger les véhicules électriques, constitue une menace sérieuse pour les services de radiocommunication, y compris le service amateur. Bien que le travail de l'IARU soit effectué par des bénévoles, la participation aux réunions est coûteuse et nécessite le soutien financier des radioamateurs individuels par le biais de l'adhésion à leurs organisations nationales membres de l'IARU (ndlr : comme l'UBA !). Des bénévoles qualifiés supplémentaires sont nécessaires pour relever les défis actuels et futurs.
Une discussion approfondie a eu lieu pour déterminer les principaux défis auxquels est confronté le radioamateurisme et comment l'IARU et ses organisations membres peuvent mieux les relever.
La mise à jour des sites web actuels de l'IARU et de ses trois organisations régionales est en cours et devrait être achevée dans les prochains mois.
Le thème de la Journée mondiale de la radio amateur du 18 avril a été confirmé comme étant "Célébrer la contribution de la radio amateur à la société".
La prochaine réunion en face à face du CA est prévue juste avant la conférence de la Région 1 de l'IARU à Novi Sad, en Serbie, en octobre 2020.